Les joies de l'emploi !

Je commence ce sujet car je pense que parler de ce genre de choses peut se révéler intéressant ! Bien entendu, vous l'aurez compris, le titre est bien entendu ironique ! Le but étant non pas de parler des joies même du métier d'infographiste, web-dev, photographe,... mais bien de parler des employeurs en carton, des entretiens qui frôle le ridicule ou ressemblants à un interrogatoire suivit d'une séance de torture gaiement offerte par le KGB, des clients qui pensent que notre travail ne vaut pas plus de deux euros,... Bien entendu, pour déjà avoir un petit avant gout, le site Design Spartan avait publié un petit article concernant plusieurs réalités du métier qui attendent ceux d'entre nous qui veulent faire de leur passion leur gagne pain : http://rodleg.wordpress.com/2012/08/31/ton-travail-ne-vaut-rien-ou-si-peu/

Mais je pense qu'il ne faut pas non plus s'arrêter là ! Pourquoi ne pas non plus parler expériences personnelles ou autres et ce, dans le but de faire part d'astuces ou même de parades contre ce qui pourrait se révéler être des pièges du métier. Bien entendu, ceci ne se réfère pas uniquement aux métiers artistiques puisqu'on peut trouver ce genre de chose dans tout et n'importe quoi.

De mon côté j'ai quelques exemples, dont un qui ne concerne pas l'infographie mais bien une réalité que j'ai pu subir durant plusieurs mois ! Celle-ci, tout le monde la connait, c'est celle du bon flic, du bourreau et de notre petite personne ! Tout le monde le sait, il y a toujours un/une chef de service qui prendra le rôle du tortionnaire et qui prendre un vil plaisir à nous faire baver et ce, quelque soit notre travail ou la façon de l'accomplir,... Toujours il y aura à redire dessus plus les menaces qui vont avec.

Il y a bien d'autres expériences dont une dont j'ai envie de parler, c'est un petit récit que je tire de la bouche d'un de mes profs d'il y a peu et d'autres personnes de mon entourage. Une boîte X (pour ne pas citer) tourne d'une façon qui frôle l'esclavage et le mauvais traitement vis-à-vis de ses employés. Le premier point vient du fait que tout employé doit être devant la porte de la dite boîte avant que le patron ne se pointe (vers 7h) et ce, quel que soit le temps ! Pluie, neige, gel,... Si ce n'est pas le cas, c'est le licenciement recta ! Pour le reste, c'est un grand classique ! Abus de statu, manque de respect envers le travailleur, horaires exagérés, stagiaires à la pelle pour dire de ne pas payer de nouveaux employés,... Des classiques qui font partie de la vie courante !

D'ailleurs en parlant de "stage", cela me rappel une histoire ! Là où je fais mes études, nous avons une quatrième année qui nous sert à la fois pour notre TFE ainsi que pour faire des stages en partenariat avec l'école, ce qui s'avère être intéressant pour l'étudiant vu que nous sommes en quelque sorte des "pistons". Mais malheureusement, qui dit stage dit souvent entourloupe ! C'était le cas d'un/d'une des mes prédécesseurs qui pour son stage (à savoir que le stage vaut une grosse somme des points de toute l'année) a eu droit à la machine à café ainsi qu'à la photocopieuse pendant toute la durée de son dit stage et ce, au lieu de pouvoir réellement travailler sur des projets et faire ses preuves comme infographiste dans la dite entreprise !

Il y a d'autres grands classiques que nous pouvons trouver au coin de toute rue, cependant, autant laisser parler l'expérience ou les connaissances en la matière, le but n'étant non pas de casser du sucre sur le dos des entreprises, employeurs,... mais bien de discuter de ce genre de chose pour ainsi parler des aléas de la vie.

Pour l'instant je n'ai fais qu'un seul travail : Empiler les cartons de fruit sur des palettes.

Au début on devait être trois à travailler (au 1er juillet). Le premier jour l'un d'entre eux (1 semaine d'ancienneté) a décidé de "prendre un jour" sans prévenir. On s'est donc retrouvé à 2, 2 nouveaux qui étaient assez perdus parmi 15 femmes et 2 hommes roumains ainsi que 2 patrons diaboliques. Le lundi d'après la même personne décide de "prendre une matinée". Il s'est avéré qu'en arrivant l'après-midi, il était viré. On s'est donc retrouvé à 2 pour la 2ème semaine.

A la 3ème semaine, mon collège nommé Nico a lui aussi décidé de prendre des vacances, une semaine précisément (soit disant il avait mal au pied). J'ai été donc seul pendant 3 jours (lundi à mercredi). Jeudi, un gars nommé Cyril, un de ces gars qui se la pète (il est venu en tenue de soirée presque au travail) se pointe (seulement pour bosser jeudi et vendredi). Tout se passe bien, le jeudi se termine.. Et finalement vendredi on ne le voit pas. Vendredi seul.

Nico reviens la 4ème semaine, le lundi, et la patron lui dis qu'il va allonger sa période d'éssais de 2 semaines encore. Nico pas content, il laisse tomber le job. Qui est seul encore une fois ? Moi. Jusqu'à que mercredi aprem, dans leur grande bonté, ils décident de me chercher un roumain qui ramassait les fruits dehors pour m'aider un peu.

Ensuite pendant la 5ème, 6ème, et 7ème semaine j'ai eu droit à un Clément qui a très bien bossé (les patrons connaissait ses parents et grands parents donc il était TRES bien traité, du moins, par rapport à moi). Et j'ai passé ma 8ème semaine seul vu que Clément a repris les cours tôt.

Tout ça pour dire qu'après avoir subi tant de semaines seuls, je n'ai pas eu le droit à un léger augmentation de salaire, ni un remerciement, ni un "à l'année prochaine peut être", et à la limite même pas un "au revoir" (si si je vous jure). Par contre tout au long de ces 2 mois, alors que j'étais assez souvent seul, j'ai eu droit à des "bouge toi ! ", "putain mais magne toi", et autres..

J'aimerais juste remercier mes 2 collèges roumaines nommés Marius et Ovidiou qui m'ont permis de tenir tout au long de ces 2 mois, ils étaient vraiment sympas et marrants !

Pour ma part, de mon expérience, je n'ai pas vraiment eu de problèmes avec mon stage, mon maître de stage et le personnel. Au contraire, c'était plutôt chaleureux, complice, convivial, bref, une très bonne ambiance. Mais aussi une très bonne expérience, car j'ai réellement travaillé sur des projets professionnels, et pour la plupart seul (bien sûr, mon travail était contrôlé, et je faisais en sorte que la validation du projet aboutisse). Je n'ai pas eu de gros soucis, à part les sauts d'humeur de mon maître de stage, mais ça, ce n'était pas grand chose comparé au reste. J'ai pu faire mes preuves dans un contexte professionnel. D'ailleurs, mon rapport de stage et les pdf sont disponibles sur la Galerie des Membres, pour ceux qui seraient intéressés.

Pour la question du travail, c'était différent. L'ambiance était en demi-teinte, entre ceux qui travaillaient à la machine et les autres aux quais de chargement (j'ai bossé à La Poste, en Plateforme de Préparation de Courrier). Je n'appréciais pas certains pour diverses raisons, et c'était réciproque. Bien que je me suis fait des amis.
Le chef ne faisait pas correctement son travail et la communication passait très très mal. On pouvait partir en tournée, la finir, et revenir sur ses pas pour 20 km, car le chef n'a pas dit que telle ou telle entreprise venait d'ouvrir ses portes ! En plus, tu prenais !
Bref, beaucoup d'hypocrisie.